De nouveaux sites miniers sont répertoriés dans la base de données Mimausa

  • Temps Forts

  • Environnement

04/10/2024
Ici envahies par la végétation, ces roches appelées « stériles » étaient excavées pour accéder à l’uranium dans une exploitation minière. L’exploitation industrielle de ce métal en France a débuté après la Seconde Guerre mondiale et a pris fin en 2001. - © IRSN

Une nouvelle version de la base de données Mimausa, relative aux anciens sites miniers d’uranium en France est disponible. Elle répertorie désormais de nouveaux sites orphelins dans le Lot et des stériles miniers du domaine public. Les statuts réglementaires pour chacun d'eux  sont également mis à jour.
Cette base, accessible grâce à une application web, est en libre accès pour le public et les professionnels. À titre d’exemple, elle a été récemment utilisée par un bureau d’études investi de la réalisation d’un inventaire écologique sur une zone ayant fait l’objet, par le passé, d’une exploitation minière d’uranium. Les informations fournies dans la base relatives à cette exploitation incitent les responsables de l’étude à contacter l’Institut pour identifier les enjeux d’exposition radiologique des intervenants lorsqu’ils sont sur site et les précautions à prendre pour la gestion des éventuels échantillons de sol prélevés.
Depuis 2003, à la demande du ministère chargé de l’Écologie, l’Institut rend ces informations accessibles à tous. La base permet de localiser les sites et d’en connaître l’historique. Au total 254 sites sont recensés dans vingt-sept départements.

Marie-Odile Gallerand, ingénieure à l’Institut, montre d’anciens sites miniers d’uranium sur une carte du bassin-versant de la Dordogne. - © Laurent Zylberman/Graphix-Images/Médiathèque IRSN

Contact

Floriane Meunier
floriane.meunier@irsn.fr