Incendies de grande ampleur dans des territoires contaminés : quelles seraient les conséquences en France ?

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04/10/2024
En avril 2020, un feu de forêt brûle près de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) à l’intérieur de la zone d’exclusion. Les mesures et modélisations des masses d’air contaminées confirment qu’il n’y a pas eu d’impact environnemental et sanitaire en France. - © Ukrainian Police Press Office via AP/SIPA

L’exposition de la population française aux masses d’air marquées par les incendies en 2020, touchant l’environnement fortement contaminé de la centrale de Tchernobyl, a été négligeable. La récurrence de ce genre d’événement amène l’Institut à imaginer ce qui pourrait arriver de pire en la matière.
Des spécialistes des transferts dans l’environnement et en radioprotection étudient deux scénarios. Le premier est la conjonction d’un incendie brûlant toute végétation autour de la centrale ukrainienne et d’une météo particulièrement défavorable amenant directement les masses d’air vers la France. Le deuxième est le cas d’un incendie survenant en France, sur une des zones les plus touchées par les retombées de l’accident de Tchernobyl : zones très localisées dans les Vosges, la vallée du Rhône, la Corse…
Les conséquences de ces scénarios pourraient être brièvement mesurables dans l’air et dans les denrées. Quoi qu’il en soit, les doses que recevraient la population et les pompiers français – toutes expositions confondues – resteraient de l’ordre du millionième de la dose considérée comme acceptable pour le public, 1 millisievert.